l’impact du comportement perturbateur des élèves dans les relations enseignant-appreant sur les résultats scolaires dans quelques écoles du Rwanda

Francais

Abstract

Cette étude examine l'impact des comportements perturbateurs des élèves dans les relations enseignant-apprenant  sur les résultats scolaires dans quelques  écoles secondaires du Rwanda.  Elle vise à explorer la nature des comportements perturbateurs,  leurs effets sur les résultats scolaires et les stratégies potentielles d'amélioration. En utilisant une approche mixte, l'étude a recueilli des données qualitatives par le biais d'entretiens et de discussions de groupe avec des chefs d'établissement, des enseignants et des élèves, ainsi que des données quantitatives provenant de l’exploitation des résultats d’évaluations sommatives et certificatives desdits apprenants. Au total, 268 élèves et 94 enseignants de quatre provinces et de la ville de Kigali ont participé à l'étude. Les résultats ont révélé une forte corrélation entre les comportements perturbateurs - tels que le refus de suivre les instructions, le désengagement, le manque de respect et les manifestations émotionnelles négatives - et la baisse des résultats scolaires. Les données ont montré qu'une proportion significative d'élèves atteint le niveau  de réussite  allant jusqu’à la proportion de 63,4%, tandis qu'un pourcentage notable de 33,6% échoue,  en grande partie (76% dans la proportion de 33.6% d’échecs) à cause de l'impact négatif des comportements perturbateurs sur leurs résultats scolaires, alors que propotion des apprenants à comportement normal qui échoue ne dépasse le 24% pris dans la proportion globale de 33,6% d’échecs.

L'étude souligne l'importance de la mise en œuvre de stratégies structurées de gestion du comportement et de la formation des enseignants pour gérer efficacement les perturbations. En conclusion, il est essentiel de s'attaquer aux comportements perturbateurs en améliorant la gestion de la classe, en conseillant les élèves et en intervenant de manière proactive pour créer un environnement d'apprentissage positif et stimuler les résultats scolaires dans les écoles secondaires rwandaises. A la fin les auteurs proposent un modèle de maintient du feed-back entre l’école et la famille et vice versa en abandonnant le modèle de la courroie rompue entre l’école et la famille, le tout dans le file droit de la théorie constructiviste de Jean Piaget (1964).